En France, la garantie jeunes (GJ) a fait place au contrat d’engagement jeune (CEJ) en 2022, avec déjà des résultats, mais un bilan incomplet. La réforme du revenu de solidarité active (RSA) s’appuie notamment sur la logique de droits et de devoirs de ce CEJ. Pour accompagner aussi les jeunes plus précaires, des collectivités locales testent des contrats moins engageants (revenu solidarité jeunes à la métropole de Lyon, revenu métropolitain jeunes à Grenoble Alpes métropole ou revenu écologique jeune à la région Occitanie). Dans la plupart des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les revenus minimaux intègrent les jeunes.
Les départements (avec l’État) n’octroient plus seuls des revenus minimaux. En vigueur depuis le 1er mars 2022, le CEJ, dispositif national mis en œuvre par Pôle emploi et les missions locales, s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, non étudiants, ne suivant pas une formation et présentant des difficultés d’accès à l’emploi1. Le parcours dure six à douze mois (exceptionnellement dix-huit). Financé à 100 % par l’État, le CEJ donne droit à une allocation allant jusqu’à 528 euros par mois en fonction des ressources et avec respect d’engagements. Il a remplacé la GJ qui s’adressait aux mêmes jeunes…
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