Extension du domaine de la participation à un nombre croissant de secteur de l’action publique et à l’entreprise, risque d’ubérisation de la participation citoyenne par l’usage de plateformes numériques, faillite des corps intermédiaires, incapacité des partis politiques à se renouveler, enjeu européen de la participation citoyenne, etc. Professeur de science politique à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et directeur du master Ingénierie de la concertation, Loïc Blondiaux revient sur tous ces sujets.
Vous avez créé, il y a de cela huit ans, un master spécialisé dans l’ingénierie de la concertation. Aujourd’hui, comment analysez-vous le chemin parcouru dans le domaine de la participation citoyenne ?
Le master professionnel que je dirige à la Sorbonne, consacré à l’ingénierie de la concertation, était un pari lorsque je l’ai lancé. Il n’était pas du tout acquis qu’il y avait derrière la concertation un métier spécifique et distinct notamment de la communication ou d’autres métiers, ni que l’institutionnalisation de la participation citoyenne se produise.
Finalement, si l’on se projette dix…
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