La Cour des comptes, créée pour veiller au bon usage des deniers publics, s’est progressivement vu accorder de nouvelles missions qui font aujourd’hui d’elle une véritable vigie de l’action publique. Ces évolutions lui ont permis de se rapprocher peu à peu des citoyens, en phase avec les mutations institutionnelles qu’a connues la France au fil des décennies.
Dans La République moderne (1962), Pierre Mendès-France pose un constat qui raisonne encore aujourd’hui : « La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement un bulletin dans l’urne et à déléguer les pouvoirs à un élu puis à se taire pendant cinq ou sept ans. Elle est action continuelle du citoyen, non seulement sur les affaires de l’État, mais sur celles de la commune, de l’association, de la coopérative. […] Si cette présence vigilante n’est pas assurée, les gouvernements, les corps organisés, les fonctionnaires, en butte aux pressions de toute sorte, sont abandonnés à leur propre…
Cet article est réservé aux abonnés.
OU
Abonnez-vous à la revue Horizons publics
-
Formule Intégrale Pro
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 10 comptes d'accès au site
-
Formule Intégrale Perso
6 numéros par an
+ 4 hors-séries
+ 1 compte d'accès au site
S'abonner