Isabelle Berrebi-Hoffmann, Marie-Christine Bureau, chercheuses au CNRS, et Michel Lallement, professeur du Cnam, ont mené une enquête au long cours dans une trentaine de hackerspaces, fab labs et autres lieux en France et à l’étranger pour mieux comprendre le phénomène des makers. On y découvre le quotidien de ces « faiseurs », leur manière de travailler, et l’on s’interroge sur leur impact sur notre avenir et en particulier sur nos manières de produire, de consommer, d’apprendre.
Quels sont les principaux enseignements tirés de votre enquête ?
Menée en France, en Allemagne et aux États-Unis, notre enquête met en évidence l’émergence, depuis le milieu des années 2000, d’un mouvement original, celui des makers, qui s’inscrit au carrefour de plusieurs tendances : volonté de redonner un sens aux activités de production et de bricolage en dehors des cadres établis (entreprises, administrations, etc.) ; promotion de la libre circulation de la connaissance ou encore invention de nouveaux modèles de gouvernances organisationnelles. Le deuxième enseignement est que les valeurs…
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