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Monde d’après : les mouvements qui préparent un nouveau contrat écologique et social

Monde d'après : les mouvements qui préparent le nouveau contrat écologique et social
Les mouvements qui préparent le monde d'après
©Horizons publics - La 27e Région
Le 23 décembre 2020

Avec la crise du covid-19 se pose avec acuité la question d’un nouveau contrat social à (re)construire, une redéfinition des liens entre pouvoirs publics, entreprises et citoyens. De nombreux acteurs anciens ou plus émergents, souvent issus des communautés et dynamiques territoriales, sont déjà engagés dans cette voie de la recomposition, en France comme à l’étranger. Cette cartographie stellaire1, fruit d’un travail collectif engagé par La 27Région, en partenariat avec le think tank finlandais Demos Helsinki, montre les différents mouvements, courants et initiatives déjà à l’œuvre dans les villes, les territoires et les communautés locales.

 

Seize mouvements gravitant autour des quatre piliers du nouveau contrat social (pouvoirs publics, entreprises, citoyens et non-humains), pour tenter de surmonter sept tensions du contrat social, ont été identifiés sur cette carte non exhaustive et forcément évolutive. Ces mouvements prennent la forme de constellations à l’intérieur desquelles figurent des cas concrets qui sont autant de pistes d’inspiration et d’actions pour préparer dès maintenant le contrat social du « monde d’après ».

 

Aux trois piliers habituellement utilisés pour représenter le triangle du contrat social – les pouvoirs publics ; les entreprises et acteurs économiques ; les citoyens – un quatrième, les « non-humains » a été ajouté pour réintroduire dans ce contrat tout ce qui en a été artificiellement exclu jusqu’à présent, avec lequel les humains sont pourtant en interaction constante (par exemple, les plantes, les animaux, les virus, le CO2 de l’atmosphère, l’air que nous respirons, le gibier que nous chassons, les glacierset beaucoup d’autres choses encore).

Non-humains La crise bioclimatique exige de changer nos manières d’habiter et d’accueillir les perspectives élargies du vivant. Le philosophe Bruno Latour propose de considérer les non-humains (les plantes, les animaux, les milieux, etc.) comme un pilier à part entière du nouveau contrat social. Un changement de paradigme qui trouve aujourd’hui des applications concrètes. La Nouvelle-Zélande et l’Inde ont respectivement offert le statut de « personnalité juridique » à des entités non-humaines (les fleuves Whanganui et Gange) au cours de l’année 2017 afin de répondre aux enjeux écologiques2…
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