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Wigan, Poitiers : deux villes à la conquête d’un nouveau contrat écologique et social

Le 16 décembre 2020

Et si, dans le monde d’après, les villes françaises s’inspiraient de collectivités étrangères ayant réussi à rebondir après des crises passées ? Pour conclure ce dossier sur le nouveau contrat social, les maires de deux villes, l’une française et l’autre britannique, échangent leurs vues : Léonore Moncond’huy est la nouvelle maire Europe écologie les verts (EELV) de Poitiers, élue dans la mouvance verte des dernières municipales, avec un projet fondé sur la lutte contre le changement climatique, pour la justice sociale et la démocratie. Quant à David Molyneux, il est le council leader travailliste de la ville de Wigan, une collectivité du nord de la Grande-Bretagne marquée par la crise financière de 2008, et qui développe depuis six ans une approche originale visant à concilier économie, justice sociale et transition écologique. Il est épaulé par Keith Cunliffe, premier adjoint. Leur point commun ? Les élus de ces deux villes sont à la recherche d’un nouveau municipalisme, une nouvelle façon de rebâtir la ville avec les habitants, de relocaliser et renforcer les pouvoirs locaux pour les rendre plus résilients face aux chocs à venir.

David Molyneux

Il est impératif d’être honnête avec la population à propos de ce que l’on peut ou ne peut pas faire. Au début du projet, les habitants ne comprenaient pas en quoi consistait le Wigan deal. Cela a été une période éprouvante, mais nous y avons survécu et nous en avons rapidement constaté les avantages.

Léonore Moncond’huy

Il est particulièrement important en France que les gens soient conscients de ce qu’ils ont déjà et que nous soyons honnêtes concernant ce qu’il est possible de faire. Nous souhaitons sortir du modèle de l’homme politique qui sait tout sur tout et peut tout faire.

La ville de Wigan a réussi à rebondir en s’inspirant du concept de « community wealth building », qui repose sur cinq grands principes (voir encadré, p. 79). Lequel d’entre eux s’est avéré le plus important selon vous ?

David Molyneux – L’un des piliers principaux sur lequel il faut se concentrer est l’engagement avec les citoyens et les acteurs de la communauté locale. Pendant la période d’austérité que nous avons traversée en 2010, il était essentiel d’obtenir le soutien et l’approbation de la communauté concernant les décisions que nous avons prises au sujet des services municipaux et de la mise en place d’un nouveau contrat social. Instaurer une relation de confiance est essentiel.

Nous avons subi de considérables coupes budgétaires, mais nous avons investi 12 millions de livres sterling (13 millions d’euros) dans les groupes communautaires qui agissent au sein du district. Nous avons essayé de leur garantir le meilleur soutien possible (conseils, encadrement, formation, etc.), et cet effort les a motivés.

Sunshine House est un exemple typique de mise en pratique. Ce centre est maintenant géré par la communauté, et de nombreux services et activités y sont proposés pour soutenir la communauté (jeunes filles, chômeurs, personnes handicapées ou souffrant de problèmes de santé mentale, etc.).

Il est impératif d’être honnête avec la population à propos de ce que l’on peut ou ne peut pas faire. C’est parfois une conversation difficile. Il faut être capable d’expliquer en quoi votre approche est différente. Au début du projet, les habitants ne comprenaient pas en quoi consistait le Wigan deal. Cela a été une période éprouvante, mais nous y avons survécu et nous en avons rapidement constaté les avantages. Le pilier central est donc cet engagement de la communauté et l’obtention de son soutien dès le premier jour. Cette discussion honnête est importante.

Cette conversation a rapidement évolué. Nous nous concentrons maintenant sur le deal 2030 et sur notre vision pour le district. Cette vision n’est pas seulement celle d’un homme politique, c’est celle de toute une communauté. Nous nous sommes également focalisés sur l’échange avec les jeunes, nous voulons les impliquer dans le projet et travailler sur leur vision.

Comme Wigan, la nouvelle équipe de Poitiers veut repenser la ville avec ses habitants. Comment aborder ce nouveau mandat en impliquant cette communauté, et comment installer cette discussion sincère avec les habitants évoquée par David Molyneux ?

Léonore Moncond’huy – À Poitiers, notre projet vise à restaurer la confiance entre les habitants, les élus et le secteur public. C’est pourquoi la construction de nouvelles institutions démocratiques est une de nos priorités. Le mouvement du community wealth building est basé sur trois types d’acteurs : les secteurs privé et public et les citoyens. À Poitiers, le contrat social que nous souhaitons reconstruire est d’abord celui qui lie les citoyens et le secteur public.

Je pense que ces liens entre le secteur public et l’économie varient aussi en fonction du contexte. À Wigan, le contexte industriel était extrêmement difficile. Ce n’est pas le cas dans notre ville. À Poitiers, c’est plutôt qu’il existe une croyance politique selon laquelle le but de la politique économique est d’attirer de grandes entreprises extérieures et que, sans elles, il est impossible d’avoir une économie locale dynamique. Nous affirmons le contraire. Nous faisons confiance à nos entreprises locales.

Il est particulièrement important qu’en France que les gens soient conscients de ce qu’ils ont déjà et que nous soyons honnêtes concernant ce qu’il est possible de faire. Nous souhaitons sortir du modèle de l’homme politique qui sait tout sur tout et peut tout faire.

Depuis le début de l’année 2020 les villes sont en première ligne de la pandémie due au covid-19. Quel a été l’impact de la gestion du virus sur le Wigan deal ?

David Molyneux – Évidemment, la pandémie a eu un impact : elle a ralenti le projet, mais ne l’a pas stoppé. Nous pensons qu’aujourd’hui plus que jamais, il est important d’accélérer la relocalisation des richesses. Madame la maire a raison, le projet ne concerne pas les grosses entreprises. Cela se joue au sein de notre district, dans les milliers d’entreprises qui composent l’économie de Wigan. Il est important que nous nous engagions à ce niveau.

Keith Cunliffe, adjoint au council leader de Wigan – Le deal a évolué au fil des années. Nous avons, par exemple, aujourd’hui ce que nous appelons les « deal behaviours » : l’administration doit être positive, responsable, courageuse et bienveillante. Cela a été l’un des principaux problèmes pour nous, et il a fallu beaucoup de temps pour changer la culture au sein de l’administration.

Keith Cunliffe

L’administration doit être positive, responsable, courageuse et bienveillante. Cela a été l’un des principaux problèmes pour nous, et il a fallu beaucoup de temps pour changer la culture au sein de l’administration.

Nous nous sommes véritablement engagés dans les services sociaux parce que les coupes budgétaires ont considérablement impacté les personnes qui requièrent nos services. Nous nous sommes demandés à quoi pourrait ressembler un tout autre type de conversation avec la population : parler de ce que les gens peuvent faire et non de ce qu’ils ne peuvent pas faire. Qu’est-ce qu’une bonne journée pour vous ? Qu’est-ce que vous aimez faire ? Cela permet ensuite de construire une image plus positive de chaque individu avec lequel nous travaillons. Nous sommes 300 000 habitants dans ce district, tous engagés dans des activités et groupes communautaires différents… Quand vous avez cette conversation avec la population, vous pouvez faire le lien entre les habitants et les activités qui existent déjà dans la communauté.

Avant, nous gérions quinze centres de jour. Aujourd’hui, nous en avons cinq. Nous en avons perdu dix, mais nous disposons d’une quarantaine d’entreprises locales dont l’offre de services est bien plus large que celle que nous avions auparavant. En effet, ces organismes offrent des opportunités qui intéressent les habitants et dans lesquelles ils s’impliquent. Cela réduit la demande de services fournis par la municipalité. Cette approche a été capitale. En ne nous contentant pas de cocher des cases dans une étude et en parlant avec les habitants de ce qui n’est pas possible, nous avons gagné leur confiance. Cela nous a permis d’établir une relation différente entre nos travailleurs sociaux et les habitants ainsi qu’avec les personnes utilisant nos services.

Les entreprises nationales et multinationales vont survivre à la pandémie. C’est localement que l’impact va être ressenti : des entreprises vont faire faillite, le chômage va augmenter et les familles vont rencontrer de graves difficultés en termes de revenus, d’emploi et d’opportunités. Lorsque la pandémie prendra fin, nous devrons trouver des solutions pour soutenir ces entreprises et ces emplois locaux.

Nous fournissons de nombreux biens et services, peut-être 50 % de ceux du district. Si nous en fournissons 10 % de plus à Wigan, nous créerons une relance économique de 30 millions de livres sterling au sein du district. N’oubliez pas, l’objectif est d’employer des personnes et de les faire travailler dans des entreprises locales. Ainsi, la majeure partie de ces 30 millions sera payée en salaires, que les habitants vont dépenser localement. Il y a donc un effet multiplicateur. Et nous ne parlons ici que de la municipalité. Imaginez l’impact que nous pourrions avoir si les institutions d’ancrage (hôpitaux, écoles, collèges, universités, police et pompiers) rejoignent ce partenariat !

Le district a un fort taux de personnes peu qualifiées, une économie de faibles salaires et une faible mobilité sociale. Nous devons explorer la possibilité de travailler avec des entreprises afin de garantir des apprentissages et des opportunités de travail pour les jeunes.

Nous devons aussi soutenir les entreprises afin qu’elles deviennent plus compétitives et maintiennent les fonds en circulation dans le district. Beaucoup d’autorités recherchent des grosses entreprises pour qu’elles s’installent et emploient les habitants, mais ces entreprises extraient l’argent hors de la municipalité. L’idée est de maintenir les richesses sur le territoire. Bien sûr, il est impossible d’avoir une économie entièrement basée sur les entreprises locales. Il y aura forcément des multinationales et des entreprises nationales. Nous devons donc travailler avec elles aussi, afin qu’elles offrent des apprentissages et soutiennent nos communautés.

Il y a donc deux nécessités : développer les entreprises locales que nous épaulons et conserver plus de richesses dans nos communautés, mais aussi tirer pleinement avantage des partenariats avec les grandes entreprises qui s’installent dans notre district.

On sent, à Wigan, la volonté d’une transformation systémique combinant transformation de l’administration, participation avancée des habitants, réorientation des investissements et des marchés publics vers le local, etc. À Poitiers, votre programme présente-t-il des similitudes avec ce type d’approche ? Et est-il lui aussi impacté par la pandémie ?

Léonore Moncond’huy – Je pense que la pandémie et ses conséquences ont confirmé et renforcé l’importance de projets comme le community wealth building. Nous avons pris conscience de la faiblesse de notre système économique et environnemental, qui ne nous permet pas de produire les nécessités de base pour notre population. Ce n’est pas qu’une question climatique, c’est également dangereux pour la sécurité de notre population. Cette situation renforce l’importance d’un projet de relocalisation de l’économie, pour des raisons économiques, écologiques, mais aussi de sécurité.

Pendant le confinement, il y a eu une forte coopération entre des communautés qui n’échangeaient pas avant, comme le secteur public, les citoyens et les entreprises… Tout le monde a participé à des actions de solidarité et a conversé. Je suis convaincue que, pour faire face à une crise, la coopération est la meilleure des solutions.

Je suis tout à fait d’accord avec ce qu’a dit Monsieur le maire : les grandes entreprises survivront à la crise, mais ce ne sera pas le cas des emplois locaux et des familles. Notre territoire emploie beaucoup de personnes dans le secteur public, donc nous avons été moins impactés que d’autres. Cependant, une importante crise sociale s’annonce et je pense que c’est le bon moment de fournir de nouvelles solutions d’emploi, des solutions issues de l’économie sociale et solidaire. Quand nous analysons les effets de la crise sur l’emploi sur notre territoire, nous nous rendons compte que les plus touchés sont les auto-entrepreneurs. Ce sont des indépendants qui n’ont aucune assurance chômage et ne profitent pas du système de protection publique français.

Aujourd’hui, il semble opportun de promouvoir des modèles tels que les groupements d’employeurs ou les coopératives d’activités et d’emploi. Ces modèles issus de l’économie sociale et solidaire étaient considérés comme marginaux, mais ils ont fait leurs preuves pendant la crise. Concrètement, ils permettent de rassembler différents indépendants dans une même structure afin de les faire profiter d’avantages de type « salarié » et donc d’une protection sociale plus importante, d’un lissage de leurs revenus sur l’année, et de la possibilité de se regrouper pour répondre à des marchés publics.

Léonore Moncond’huy : « Nous avons pris conscience de la faiblesse de notre système économique et environnemental, qui ne nous permet pas de produire les nécessités de base pour notre population […] Cette situation renforce l’importance d’un projet de relocalisation de l’économie. »

On cite souvent la réglementation européenne comme un frein important à la relocalisation économique. Êtes-vous d’accord ? Voyez-vous d’autres freins ?

David Molyneux – Je suis très conscient des contraintes de la réglementation européenne, mais elle n’a pas été un gros problème pour notre avancée. Bien entendu, nous avons des directives en matière de marchés publics à respecter. Pendant la pandémie, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos collègues de la santé nationale et avec les groupes hospitaliers, les services de police et les communautés.

En outre, nous avons vu une augmentation du nombre de volontaires : 700 nouvelles personnes sont venues aider. Grâce au travail que nous avons effectué depuis 2010 en termes d’austérité et pour le Wigan deal, nous avions une base très solide dès le début de la pandémie pour répondre à la crise en tant que district.

Cela fait partie intégrante de notre identité : nous nous soutenons les uns les autres. La création de richesses dans la communauté ne produit pas seulement des richesses, elle crée des emplois, elle crée l’avenir, elle crée une nouvelle énergie sur le territoire lui-même. L’emploi des jeunes est également un sujet essentiel : lorsqu’ils terminent leurs études, nous devons nous assurer qu’ils peuvent faire leur entrée sur le marché du travail.

Léonore Moncond’huy – S’agissant des marchés publics, le principal obstacle que je vois, est surtout la technicité de cette question. Il est extrêmement difficile d’en faire un sujet politique. L’engagement que nous avons pris est de repolitiser la question de la commande publique et d’y dédier un élu.

En France, nous avons déjà un certain nombre de dispositifs dont nous pouvons nous saisir et dont nous ne nous saisissons pas assez. À Poitiers, par exemple, nous avons la chance d’avoir des marchés réservés pour soutenir les entreprises d’insertion par l’activité économique. Ce sont des entreprises dont l’objet est spécifiquement de faire un accompagnement dans le retour vers l’emploi de certaines personnes en prenant en charge des tâches d’intérêt général.

En revanche, nous nous rendons compte que, sur les clauses environnementales, cela demande un haut niveau de technicité. C’est donc la principale barrière que je vois.

Un autre exemple avec l’alimentation : nous faisons de la commande publique un levier majeur de relocalisation de la production alimentaire, mais nous rencontrons un problème d’offre. Nous avons beau favoriser, dans les marchés publics, le fait d’avoir une alimentation responsable d’un point de vue carbone et donc des aliments ne provenant pas de trop loin, nous n’avons pas toujours l’offre existante. C’est vraiment un levier dont nous voulons nous saisir et le premier pas, c’est de faire un audit sur la géographie de notre commande publique aujourd’hui. Nous souhaitons avoir un aperçu de sa provenance, qui nous donnera un état des lieux de départ sur les pistes de progression à engager.

Poitiers fait partie des villes qui essaient de travailler en réseaux, notamment autour de mouvements comme le municipalisme. Travaillez-vous uniquement dans des réseaux nationaux ou vous intéressez-vous aussi à l’échelle internationale ?

Léonore Moncond’huy – Depuis juin 2020, nous avons formé un réseau de maires verts en France pour nous aider à démarrer notre mandat. Nous voulons aussi continuer à travailler avec des villes comme Barcelone, qui sont investies dans des réseaux focalisés sur le municipalisme. J’ai d’ailleurs parlé avec Grenoble hier concernant l’intégration de Poitiers au réseau international des Fearless cities2. Ce réseau est très intéressant parce qu’il rassemble plusieurs villes autour de l’idée de municipalisme. Ce n’est pas encore très structuré, mais cela fait clairement partie de nos objectifs politiques.

David Molyneux – Nous faisons partie du Grand Manchester, qui inclut la ville de Manchester et dix autres districts, et nous sommes en contact avec d’autres autorités. Les coalitions de marchés publics peuvent certainement nous aider et avoir un fort impact sur notre manière de fournir des services.

Je pense qu’aujourd’hui, alors que nous approchons du Brexit, il est plus important que jamais que nous apprenions des autres populations et des autres pays. Les plus réactifs pendant la pandémie et ceux qui ont fait une vraie différence ont été les gouvernements locaux. Ils ont eu plus de poids et ont lancé plus d’actions que n’importe quel gouvernement national.

Wigan, ou la piste du community wealth building

La ville de Wigan compte 81 000 habitants et son district 310 000. Elle fait partie du Grand Manchester et de la région du Lancashire, un territoire qui a connu de fortes difficultés au cours de ces dernières années et affiche un fort taux de chômage. Peu après la crise financière de 2008, l’État a réduit le budget de la ville de Wigan de 40 %, créant un véritable électrochoc. En réaction, l’équipe municipale de Wigan a initié en 2014 un nouveau contrat social appelé le « Wigan deal ». Cette démarche s’inspire du concept de community wealth building (ou « relocalisation des richesses dans la communauté »), promu par un think-and-do-tank appelé « CLES » (Centre for Local Economies Strategies) qui milite pour une économie au service de la justice sociale, de services publics efficients et d’une résilience locale. Le community wealth building propose la relocalisation de la richesse à partir de cinq piliers : dépenses des institutions publiques locales, contrat social et mise en capacité des habitants, propriété et usage du foncier au service de l’utilité sociale, redirection des acteurs financiers au service de l’économie locale (dont les marchés publics). Le point de départ est le constat d’échec de l’économie libérale de marché à réduire les inégalités. Proche du labour britannique, le CLES propose une réorientation de l’économie des territoires d’un modèle extractif vers une économie générative au service de l’inclusion sociale. Un nombre croissant de villes cherchent à s’inscrire dans ce mouvement : Islington, plusieurs territoires écossais, ou encore la ville de Preston (150 000 habi.) qui fait figure de cas d’école. À Wigan, six ans après, selon un rapport du Centre for public impact, plusieurs objectifs ont déjà été atteints. La ville de Wigan a réduit ses dépenses de 110 millions de livres sterling, amélioré certains services, gelé la taxe d’habitation et amélioré la santé des citoyens. D’après des données récentes fournies par la National Health Service (NHS), Wigan est la seule collectivité du Grand Manchester où l’espérance de vie continue à augmenter. Et en 2016, le Sunday Times a classé Wigan comme meilleur employeur du pays dans la catégorie des collectivités locales.

Le contrat (« deal ») proposé par la ville de Wigan à ses habitants comporte deux colonnes. À gauche : « Notre part : maintenir les impôts locaux parmi les plus bas ; aider les communautés à s’entraider ; réduire les formalités administratives et optimiser les ressources ; ré-orienter les services municipaux vers vous et votre famille ; créer des opportunités pour les jeunes ; privilégier le développement de l’économie locale ; écouter, être ouvert, honnête et bienveillant ; croire en notre communauté. »

À droite : « Votre part : recycler plus et mieux ; vous impliquer dans votre communauté ; privilégier les formalités en ligne ; se maintenir en bonne santé et rester actif ; aider à protéger les enfants et les personnes vulnérables ; soutenir votre commerce local ; prendre la parole et nous dire si nous nous y prenons mal ; croire dans votre communauté. »

  1. Traduction assurée par Coline Roux pour Horizons publics.
  2. Créé à l’initiative de la maire de Barcelone, Ada Colau.
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