À quoi servent précisément les programmes d’innovation et d’expérimentation dans le secteur public ? À expérimenter ou à innover ? Pourquoi une telle profusion, depuis les programmes les plus officiels et bien dotés financièrement, jusqu’aux plus discrets et « underground » ? Comment sont-ils apparus ? De quoi sont-ils le symptôme ? Quels effets directs et indirects produisent-ils ? Sont-ils correctement évalués ? Quelles sont leurs marges de progrès ? Les agents sont-ils formés à concevoir et à conduire de tels programmes ? Enfin, serait-il possible d’imaginer de nouvelles générations de programmes plus adaptés à l’hyper complexité des problèmes auxquels nous devons faire face aujourd’hui ?
Résumé
Parmi les multiples paradoxes du secteur public, il en est un qui concerne une variété très particulière d’instruments : les programmes d’innovation et d’expérimentation, tels que ceux issus, par exemple, du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ), ou encore du plan d’investissement dans les compétences (PIC), comme le programme 100 % inclusion.
Depuis une vingtaine d’années, nous baignons, souvent sans nous en rendre compte, dans ces programmes, mais nous ne savons à peu près rien d’eux. Ils portent généralement des ambitions d’innovation, voire de transformation plus ou moins…
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