Les démissions des maires, mythe ou réalité ?

Si dans le film d’Éric Rohmer, L’Arbre, le maire et la médiathèque (1993), le premier édile réussit à financer son projet communal de construction d’un centre culturel et sportif, celui-ci ne verra pas le jour en raison de contraintes imposées «d’en haut». Aujourd’hui encore, le mandat de maire ne semble guère ressembler à un «long fleuve tranquille».

Exigences de plus en plus importantes de la part des administrés, manque de moyens financiers, hausse du nombre d’agressions, pertes de compétences au profit des intercommunalités, crise des vocations, complexité de la transition écologique, etc. C’est dans ce contexte que les différentes associations d’élus tirent la sonnette d’alarme et expriment leurs craintes face à l’importance du nombre de démissions des maires depuis les dernières élections municipales.

Pour quelles raisons les maires démissionnent-ils ? Dans quelles communes les démissions sont-elles les plus nombreuses? Sont-elles sources de dangers pour les communes? Dans l’attente d’une nouvelle étape de la décentralisation, quel peut être aujourd’hui le sens de l’engagement d’un maire?

Pour comprendre si les démissions constituent une réalité ou «une grande illusion», Horizons publics lève le voile
sur les élus locaux les plus appréciés des citoyens français.

Un dossier coordonné par Aurore Granero, maître de conférences (HDR) en droit public à l’université de Bourgogne-Franche-Comté et membre de l’Observatoire de l’éthique publique et du Grale.

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